L'église est maintenant rachetée par la ville
Conteneurs à ordures: motion de remerciement au Maire de Compiègne
Ancienne maison d'arrêt : voir en page d'accueil
Défense du patrimoine, mode d'emploi
Par Eric GEORGIN :
...et obtenu l'appui de la presse :
Eglise anglicane Nous avons déposé un dossier de classement :
Les Préserver ...
Compiègne s’est développée, entre rivière et forêt, grâce aux séjours des quatre dynasties de rois et d’empereurs qui en ont fait une résidence de cour et de chasse. La ville – enserrée dans ses remparts – et le château furent pourtant longtemps séparés de la forêt par une plaine cultivée (la plaine de Compiègne) et des faubourgs. C’est donc le Grand Projet commandé par Louis XV au milieu du XVIIIe siècle à Ange Jacques Gabriel, Premier architecte du roi, qui lui donna sa physionomie actuelle : désormais, le nouveau château royal serait relié à la forêt par un réseau d’avenues. « Ces vastes et superbes avenues composées de quatre rangées d’ormeaux [aujourd’hui des tilleuls], [forment] une patte d’oie à côté de la façade du château. […] Chacune […] a cent pieds de largeur, y compris deux contrallées qui ont chacune vingt cinq pieds. Elles conduisent à la forêt par différentes directions. » (Gaspard Escuyer) Propriété de l’Etat, elles furent cédées à la ville et classées Monuments historiques en 1933 et 1934, le domaine entier du château – constructions, vestiges, avenues, et sites – étant classé à son tour le 24 octobre 1994.
L’Association des Avenues se fixe un triple objectif : dans un cadre convivial, défendre ce prestigieux patrimoine, et le faire connaître. Elle se propose en effet d’étudier les Avenues, le quartier des Avenues – qui s’est développé à partir du Second Empire –, ainsi que leur patrimoine architectural, et de veiller au maintien et à l’intégrité du Grand Projet de Gabriel, alors que d’importants travaux se profilent à l’horizon – destruction de la maison d’arrêt et réaménagement du Haras national en particulier.
L’avenue de la division Leclerc offre l’exemple type de transformations malheureuses sur lesquelles il faudrait revenir, et dont il faut au moins éviter le renouvellement : suppression de deux rangées d’arbres qui défigure la perspective du Rond Royal et rompt l’harmonie primitive du Grand Projet, multiplication des places de parking, bitume et béton omniprésents. Cette faute de goût – qui est aussi une regrettable erreur dans les choix d’urbanisme – justifie la vigilance des riverains, et de tous les Compiégnois attachés au passé de leur ville, qui refusent que les Avenues deviennent de vulgaires et banales artères de banlieue.
L’association veut aussi être un lieu de convivialité pour les Compiégnois : apéritifs de quartier, conférences, site internet chercheront à resserrer les liens entre ses membres.
L’Association des Avenues de Compiègne entend donc se vouer à la défense et à l’illustration de ce fleuron du patrimoine compiégnois –quintessence et symbole même de notre ville.
NOs ACTIONs RECENTES EN FAVEUR DE LA PRESERVATION DU PATRIMOINE
Association des Avenues de Compiègne